Jean-Luc Fourniez et Philippe Labie, les coaches du Pays Vert B et de Meslin préfacent le choc du week-end entre leurs deux équipes. Et cela s’annonce très chaud !
Quatre unités seulement séparent les deux équipes alors qu’il ne reste que six journées de championnat : pas besoin de vous dire que le choc de ce dimanche entre le Pays Vert B, premier, et Meslin, deuxième à égalité de points avec Harchies, sera déterminant pour le titre. « C’est une rencontre très importante, on ne peut pas le cacher mais le groupe vit bien et est serein », avoue Jean-Luc Fourniez, le coach. « Les joueurs ont hâte d’en découdre, d’autant plus que si l’on gagne, nous faisons un pas de plus vers le titre, alors qu’il ne restera que cinq rencontres. En plus, à la maison, nous sommes toujours invaincus. L’objectif est de conserver ce brevet d’invincibilité jusqu’au terme du championnat ».
Le T1 paysverdien le sait : tout le monde veut le scalp du leader, et Meslin encore un peu plus. « Le match aller leur reste peut-être en travers de la gorge. Nous avions des joueurs de la D2 mais ce ne sera normalement pas le cas cette fois. Peut-être un mais rien n’est acté. De toute manière, depuis le début de la saison, je suis dans l’optique de me dire que mon groupe est tout à fait capable de faire les choses correctement sans apport de joueurs de la D2. Comme me l’a dit un coach de la série, ce sont des joueurs qui ont toujours évolué en IP et qui ont du football dans les jambes. Leur fourgue et leur énergie pourraient faire mal à Meslin, qui aura lui l’expérience de son côté. C’est une vraie équipe d’adultes et de provinciale ».
Sept points d’écart en cas de revers
Philippe Labie est du même avis. Il pense également que l’expérience pourrait jouer. « Même si mon équipe peut parfois être bordeline, c’est ce qui m’inquiète un peu plus. Tout le monde sait que pour nous, c’est un match déterminant pour le titre et que cela va se jouer sur des détails. Si on gagne, nous revenons à un point alors que si l’on perd, il y a sept points d’écart. Même un match nul ne ferait pas nos affaires. Physiquement, nous sommes vraiment très bien et les joueurs sont entre 16 et 20 aux entraînements. On sent que tout le monde est concerné, nous sommes dans une bonne dynamique. Le match aller ? Il faut l’oublier, il sera différent. Leur D2 doit se sauver, cela entrera en ligne de compte ».
Les phases arrêtées seront une clé de la rencontre. « Il y a pas mal de grands gabarits dans les deux équipes. Il faudra également voir comment les joueurs vont gérer la pression. Il devrait y avoir pas mal de monde », conclut-il.